Environ 150 participants ce samedi sur les Brevets des R.A.A., ou nous étions 21 adhérents du club. La majorité a fait le 150 Km, qqs'un avec le Président feront le 100 km, mais tous se retrouveront pour une agréable pause autour d'un repas froid... bien arosé !
Le "noyau dur" du 150 Km avec 2 de nos nouveaux adhérents Yann et Thierry
La pause repas qui fût bien arosé comme on peut le voir... les bouteilles se vident mais les verres aussi... n'est-ce pas Bernard ? et entre Francis et Christophe c'est le grand amour !
Le soleil, un peu de vin, et tout le monde était joyeux pour repartir !
Mais à 25 Km de l'arrivée et 1 heure d'avance sur tout le monde, il fallait bien faire une autre pause pour se désaltérer !
Et c'est là que les ennuies commençèrent, d'abord avec un super freinage de Luc en bas du pont d'Aquitaine qui lui explosa le pneu... puis 2 km plus loin, cela sera autour de Bernard de crevé à son tour !
Bref il était tant d'arrivé, pour finir les restes du dernier ravito !
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Réflexions concernant la stratégie à adopter lors des sorties longue distance du club
Hier j'ai passé mon premier "Brevet" ! Non sans mal d'ailleurs ! Il faut dire que tout avait mal commencé, levé à 5h15, cafouillages pour trouver l'Espace la Sablière, préoccupations sur la meilleure tenue vestimentaire (permettant de passer de 8°C à 22°C), soleil dans les yeux pour parcourir une piste cyclable piégeante (j'ai failli me ramasser deux fois), montée du pont d'aquitaine difficile car il est pratiquement impossible de doubler les collègues en difficulté, et le froid qui me paralysait (manque de pratique du vélo à ces heures matinales et fraîches). Autant dire que la première partie du parcours fut plusque laborieuse, où était passé mon coup de pédale (impossible de trouver le bon braquet) ! Je compris vite que cela ne serait pas mon jour. Heureusement que Thierry faisait l'accordéon pour encourager les "décrochés" et les ramener dans le peloton (j'étais parmi ceux-là). Mais je m'accrochais et les choses allaient ainsi jusqu'au dernier pointage avant Saint Yzan, alors là les choses se sont corsées avec une attaque du peloton sur un long faux-plat à plus de 40km/h. Là un certain nombre de décrochages se produisirent mais je résistais toujours .... plus très longtemps car au cours de la côte suivante je lâchais prise mais je réussissais à associer mes efforts à ceux de 3 autres collègues pour rallier à nouveau le peloton. Il était écrit que ma gallère n'en resterait pas là car au cours de la dernière côte à 10km de Saint Yzan je décrochais à nouveau et ne pus rallier Saint Yzan que grâce à la collaboration d'un cycliste d'un autre club lui aussi décroché (sauvés par le gong).
Repas rapide pour pouvoir reprendre la route avec les collègues de chemin long et là tout changea puisqu'il faisait chaud, nous avions repris des forces, le vent était favorable et les pentes plus douces ! Tous les problèmes du matin s'étaient envolés et nous rentrâmes "en douceur" nous autorisant même une pause bière en cours de route et nous décidâmes ainsi de rentrer tout le club groupé. S'il n'y avait pas eu deux crevaisons en bas du pont d'aquitaine (très piégeant au pied) le retour aurait été parfait.
Quelles réflexions pour le club tirer de ce témoignage ? Faut-il dès le départ créer des groupes de niveau ? Faut-il que les plus forts attendent les plus faibles tout au long du parcours (mais alors on prive ceux-ci de leur esprit de compétition) ? Faut-il prévoir des lieux de rendez-vous où s'attendre ?
En tout cas pour ma part je n'ai rien à reprocher aux collègues, au contraire, ils ont tous fait quelquechose pour m'aider que ce soit pour revenir dans le peloton ou même pour me donner des conseils vestimentaires et le retour a été épatant. Dur dur le vélo (ça je le savais) mais une journée comme celle-là ne s'oublie pas, mon compteur indiquait à l'arrivée : 154,83 km parcourus en 5h25 mn.
Cordialement,
Fernand BEGHIN